Recyclage 101

Beaucoup de gens connaissent le recyclage. On enseigne aux enfants les trois « R » à l’école, on demande « Où est votre recyclage? » lorsque l’on visite des amis et on participe à des programmes municipaux pour prévenir les déchets, économiser des ressources et aider l’environnement.

Le recyclage est une habitude importante qui fait une différence chaque jour. Le défi est que les programmes standard de recyclage en bordure de trottoir sont incroyablement mélangeants. Ce qui est accepté varie d’une région à l’autre (même d’une ville à l’autre!), très peu d’articles sont acceptés et les sources disent que la plupart de ce que nous tentons de recycler par l’entremise de programmes standard de nos jours sont jetés à la poubelle de toute façon.

Pourquoi y a-t-il tant d’obstacles au recyclage de nos articles, et que peut-on faire pour s’assurer que plus de produits et d’emballages ne sont pas « jetés » dans les sites d’enfouissement (essentiellement, les sites où les déchets sont jetés ou enfouis) ou dans les incinérateurs (où les déchets sont brûlés)?

Qu’est-ce que le recyclage?

Tout d’abord, définissons en quoi consiste le recyclage exactement : la collecte d’articles jetés (aussi appelés « déchets ») et leur transformation en matériaux pour de nouveaux produits. Le recyclage réduit l’utilisation de matières « vierges » neuves et la nécessité d’extraire des ressources supplémentaires de la terre.

Il existe plusieurs façons d’utiliser les ressources au lieu de les jeter. Toutefois, contrairement au recyclage énergétique (utiliser les rejets comme source de chaleur ou d’électricité) ou au surcyclage (modifier la fonction d’un article sans le démonter, aussi connu sous le nom de « réutilisation créative »), le recyclage décompose les matériaux récupérés pour les transformer en quelque chose de tout nouveau. C’est en quelque sorte magique!

Alors, quel est le problème?

Il y a des ingrédients clés qui sont essentiels au succès de la magie du recyclage, et s’il en manque un, rien ne va plus. Même si quelque chose est techniquement recyclable (nous y reviendrons bientôt!), il y a plusieurs étapes entre la mise au rebut et la transformation en un nouveau produit.

L’aluminium, par exemple, est infiniment recyclable et est en forte demande partout dans le monde. Toutefois, lorsqu’il est question de plastique, les entreprises préfèrent souvent le neuf au recyclé. C’est parce que le pétrole est actuellement bon marché et que le recyclage coûte plus d’argent à collecter, à transporter, à trier et à traiter dans un format réutilisable.

En général, si ces coûts sont supérieurs à ceux pour lesquels une matière peut être vendue de façon rentable (c’est le cas de la plupart des plastiques d’aujourd’hui), celle-ci est considérée comme non-recyclable. Par-dessus tout, le recyclage est basé sur la demande, donc si les fabricants n’achètent pas de matériaux recyclés pour produire de nouveaux articles, il n’y a pas de marché final pour les matériaux, et les programmes de recyclage publics pour ces matériaux n’existent pas.

Par conséquent, le recyclage public est un vrai bazar. Les programmes de recyclage à courant unique (où toutes les matières recyclables, papier, plastique, verre et aluminium, sont recueillies dans un bac au lieu de les séparer) causent de la contamination croisée, et les résidents bien intentionnés ont souvent recours au « recyclage magique » (ou recyclage ambitieux) parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qui est accepté.

Des pièces automobiles, des vélos, des seaux de 5 gallons, des boyaux d’arrosage, des téléphones intelligents et des ordinateurs portatifs fonctionnels, même une véritable machine Enigma allemande de la seconde Guerre mondiale, ont été extraits des lignes de recyclage en raison d’une mauvaise séparation, un autre élément clé pour un recyclage efficace.

Découragés, confus et, sans que cela soit leur faute, généralement mal informés sur les tenants et les aboutissants du recyclage, les gens partout dans le monde disent qu’ils recyclent, et pourtant, le dernier taux de récupération enregistré au Canada est de 27 pour cent , ce qui témoigne d’un manque de participation aux programmes existants.

Que puis-je faire pour recycler plus?

Le recyclage public est fondé sur des motifs économiques, donc les articles les plus courants ne font pas partie de votre bac bleu. Cependant, TerraCycle® prouve que tout est techniquement recyclable, y compris les emballages de bonbons et de collations, les emballages en plastique, les chaussures, les lames de rasoir et les jouets vieux et brisés.

Même le tabou, le « dégoûtant », comme la gomme à mâcher, les couches sales et les mégots de cigarette, les détritus les plus courants au monde et parmi les plus grandes sources de pollution de plastique dans l’océan, sont recyclés dans des formats que les fabricants et les marques utilisent pour la nouvelle production.

Le recyclage se fait toujours à un coût, et le recyclage public est financé par les taxes. La façon dont TerraCycle travaille avec ces limites est grâce à des partenariats avec des entreprises soucieuses, qui créent des programmes de recyclage nationaux uniques, dont plusieurs sont gratuits pour les consommateurs.

Par exemple, Staples/Bureau en Gros s’est associée à TerraCycle pour offrir le recyclage gratuit d’instruments d’écriture usagés dans plus de 300 emplacements partout au Canada. Toutes les marques de stylos et de capuchons de stylo, de portemines, de marqueurs et capuchons de marqueurs, de surligneurs et de capuchons permanents sont incluses!

Il vous suffit de trouver un détaillant Bureau en Gros participant près de chez vous, de ramasser vos instruments d’écriture et de les déposer pour le recyclage. Une fois que la succursale a recueilli suffisamment d’articles à envoyer à TerraCycle, les experts en recyclage séparent, nettoient et transforment les matières plastiques en un format qui peut être utilisé pour de nouveaux produits, comme des bancs de parc et des terrains de jeux.

Ensemble, nous avons réussi à détourner plus de 2 millions d’instruments d’écriture de la décharge. Si tous les instruments d’écriture recyclés dans le cadre de ce programme étaient reliés, ils pouvaient faire la Tour CN près de 700 fois!

Le monde se rend compte que le recyclage public est en déclin, alors en créant un accès à des solutions avec l’aide de partenaires comme nous, TerraCycle vise à montrer au monde la magie de mettre davantage de matériaux à bon usage.

Voici quelques conseils supplémentaires pour recycler correctement :

● L’aspect le plus important du recyclage est de savoir exactement ce que votre municipalité accepte. Ne soyez pas un « recycleur ambitieux »! Visitez le site Web de votre municipalité, appelez-les ou envoyez-leur un courriel pour en savoir plus.

● Pour connaître le type de plastique dont est fait un contenant, recherchez le code d’identification des résines (CIR) en dessous : un triangle fait de flèches indiquant les chiffres 1 à 7. Ce ne sont PAS des « numéros de recyclage », cela n’existe pas, et ils ne sont pas synonymes de recyclage.

● De nombreux systèmes de recyclage municipaux acceptent les bouteilles ou les pots blancs ou transparents no 1 ou no 2 (avec couvercles, pompes et becs retirés), les contenants en aluminium et le verre transparent sans accessoires ni plastique ajouté. Encore une fois, cela varie selon la région. Veuillez vérifier auprès de votre municipalité ce qui est accepté.

● Le plastique coloré et les petits articles complexes (comme les instruments d’écriture!) sont généralement non recyclables.

● Presque tout ce qui n’est pas accepté par votre service de ramassage en bordure de rue peut être recyclé par TerraCycle!

By TerraCycle

19 avril 2021